Présentation générale du projet

Présentation générale du projet

Il y a des souvenirs qui ne demandent qu’à être partagés. Une voix, un carnet jauni, une date griffonnée dans un coin de mémoire… Ce sont à ces fragments que nous tendons notre micro et notre caméra. Car les souvenirs ne sont pas faits pour dormir dans les mémoires : ils sont faits pour circuler, pour éveiller, pour transmettre. Ce projet est une tentative de rendre hommage à ceux qui se souviennent encore, pour ceux qui ne savent pas encore.

D’où ça commence

Grâce à la rencontre de plusieurs passions — le journalisme, la photographie, l’histoire — j’ai, pour la deuxième année consécutive, remporté avec mes camarades la première place académique du Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD).
Lors de l’édition 2023-2024, je me suis intéressé aux « petites histoires » locales qui construisent la grande Histoire que nous connaissons aujourd’hui. J’ai ainsi travaillé sur la région de Miribel, où eut notamment lieu la réunion fondatrice des Mouvements Unis de la Résistance (MUR).

À travers ce travail, j’ai eu la chance de rencontrer de nombreux témoins, habitants, archivistes ou militants de la mémoire, et c’est dans cette proximité humaine que j’ai trouvé l’amour de l’histoire. Une histoire incarnée, émouvante, transmise non par les manuels, mais par la parole, les gestes, les regards.

L’envie d’en faire un projet

Animé par le désir de matérialiser cette mémoire vivante, j’ai imaginé un projet de capsules vidéo documentaires, chacune centrée sur un lieu, une époque, une figure ou un événement marquant.
Le premier cycle se concentre sur l’Est lyonnais pendant la Seconde Guerre mondiale, mais le format est pensé pour pouvoir s’adapter à d’autres contextes et d’autres mémoires. Ces productions auront une forme courte, sensible et pédagogique, adaptée notamment à un usage en milieu scolaire.

Une démarche collective, intergénérationnelle

Ce projet s’inscrit dans une démarche de collaboration et de dialogue entre générations. J’ai eu la chance de rencontrer des représentants de l’UNC Décines-Meyzieu, de l’ANACR ou de l’ONaCVG, tous intéressés à l’idée d’y contribuer. Je suis également accompagné de professeurs du primaire au lycée, qui m’aident à affiner l’approche pédagogique.
Des jeunes passionnés, collégiens et lycéens, participent aussi à la réflexion narrative : leur regard est essentiel pour construire un langage accessible, incarné et sincère

Ce projet est encore jeune, mais il s’appuie sur des bases solides : une équipe engagée, un désir de transmission sincère, et un attachement profond à notre territoire et à sa mémoire. J’aimerais, dans les mois à venir, associer les collectivités locales et les structures mémorielles à cette démarche pour lui donner de l’ampleur et une vraie résonance.

Ce texte tient lieu de charte éditoriale et expose la vision, les valeurs et les objectifs du projet « Nos Petites Histoires de France »

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